..J + je-sais-pas-combien..
J'ai du mal à écrire ces derniers jours, du mal à poser ce que je ressens, et puis je sais que beaucoup de gens que je connais lisent ce blog, alors ça me bloque un peu aussi, ça m'empêche de livrer mes pensées profondes, pas parce que ça blesserait des gens, mais parce que je me sens pas capable de leur "dire" tout ça.
Alors, je vais juste jeter des mots, des phrases, vider un peu ce dedans trop plein.
Je suis énervée, je suis en colère, je suis frustrée, je me sens moche, je voudrais maigrir encore, encore plus, encore plus, je voudrais être mon idéal, je voudrais m'assumer, assumer ce que je pense, ce que je ressens, être dans le vrai, je voudrais qu'on me comprenne, je voudrais que tout soit simple, non je ne pleure plus, c'est étrange d'ailleurs, fini ce sentiment de vide, j'ai compris que je pouvais vivre sans elle, que c'était quelque chose dont j'étais capable, je suis déçue, il y a trop de choses que je ne comprends pas, je ne me trouve plus, c'est une drôle de transition, je m'appuie sur ce que je ne devrais pas, je pense mal, je fonctionne à l'envers peut-être, comme les enfants je vis mal la frustration, tout ça en même temps, des choses qui se réouvrent, d'autres qui se ferment, je nage au milieu, je navigue à vue, sans compas, sans boussole, je ne sais pas à quoi me raccrocher et pourquoi me raccrocher, et pourquoi pas ne m'accrocher plus à rien, marcher sur le fil, tanguer, glisser, à pas feutrés, encore plus d'amour, se réfugier dans l'univers virtuel, par peur de quoi? Peur de la réalité? Peur de la vraie vie? Sortir du concon, reprendre les choses en mains, ou tout lâcher par terre, juste pour voir, juste pour essayer, et puis quoi? Se cramponner à rien? Inutile, comme tous ces mots, inutiles, parce que, même si j'avance, j'avance parfois à reculons. En fin de compte, il faut croire en quoi?
(Photo Shane Mc Cutcheon - Katherine Moenning - The L Word)